Le conquérant du démon Zhong Kui
Chine
Dynastie Qing, 1644-1911
Bronze coulé
27,5 x 13 cm
La figure de Zhong Kui est basée sur la légende d'un apprenti fonctionnaire talentueux qui s'est vu refuser l'accès à la fonction publique en raison de sa laideur. Après s'être éventré de chagrin, il fut chargé par le roi des enfers de combattre les esprits maléfiques et les démons et, depuis lors, il protège également contre les maladies.
Grand bouddha en bois laqué
Myanmar (Birmanie), Shan
XVIIe-XVIIIe siècle
Hauteur 166 cm, largeur environ 73 cm
Bouddha méditant de taille approximative dans le style jambhupati (en costume royal, richement décoré de cerceaux, la poitrine ornée de guirlandes de fleurs). Fait inhabituel, il exécute le Bhūmisparsśa mudra (geste de toucher la terre) avec les deux mains plutôt qu'avec la seule main droite.
Le Bouddha est principalement peint en rouge, mais présente également des traces de peinture brun-noir et des réparations ainsi que des traces de dorure frottées, ce qui témoigne de son long usage cultuel, mais lui confère également une patine très élégante.
Quatre poignées en fer étaient à l'origine montées sur le socle afin de pouvoir le porter lors des processions ; trois d'entre elles sont encore en place.
La représentation royale du Bouddha au Myanmar a connu une grande popularité au XVIIIe siècle, en commençant par Rakhaing, à la frontière de l'Inde. Elle trouve son origine dans un texte pali sur le roi Jambusara, que le Bouddha aurait empêché d'annexer Ràjagaha (aujourd'hui Rajgir, dans le Bihar) en le recevant assis sur un trône orné de joyaux, en costume royal, et en l'impressionnant tellement que Jambusara le suivit désormais passionnément.
Jambusara le suivit passionnément à partir de ce moment-là.
Figurine en bronze d'une danseuse de Kagura
Japon
Période Meiji, 1868-1912
Bronze
Hauteur d'environ 24 cm
Signature "Unrai" en écriture de sceau incrustée d'argent
Ce bronze d'excellente facture représente un prêtre shintoïste portant un masque dans un instantané du moment de mouvement au cours de la danse cérémonielle Kagura, le bras gauche rejeté en arrière permettant aux manches trop longues de sa robe de s'enrouler brièvement autour de l'arrière de sa tête.
Les spectacles de Kagura servent à apaiser et à divertir les kami, les dieux shintoïstes, et sont pratiqués depuis des temps immémoriaux. Au début de la période Meiji, le shinto et le bouddhisme ont été séparés au Japon, le premier étant privilégié pour des raisons patriotiques. C'est dans ce contexte qu'ont été créées des sculptures en bronze de premier ordre de sujets shintoïstes à usage profane, alors que le bronze était auparavant largement réservé aux rituels bouddhistes.
Paire de grands vases à couvercle Imari
Japon
Période Meiji, 1868-1912
Porcelaine à glaçure colorée
Hauteur totale avec piédestal et couvercle 84 cm chacun
Paire de grands vases à couvercle Imari dans le style Kinrande, richement décorés de motifs floraux en bleu sous glaçure et sur glaçure rouge, gris-violet et gris-bleu, avec d'abondants accents dorés. Les vases reposent sur des bases en porcelaine convenablement décorées, les couvercles étant chacun couronnés d'un shishi rouge et or.
Paire de vases Satsuma
Japon
Vers 1900
Céramique peinte et dorée
Hauteur 30 cm, diamètre 15 cm
Un des vases a été restauré au niveau du col, l'autre est fissuré.
Vase Satsuma
Japon
Période Meiji à Taishō, 1868-1926
Hauteur 13 cm
Marqué sur la base en forme de croix de roue (clan Shimazu)
Vase bombé à deux anses en forme de récipient archaïque chinois en bronze. Fond bleu de cobalt "Gosu" très brillant avec une décoration florale en or surglacé, l'avant et l'arrière comportant chacun un panneau de couleur claire avec une représentation picturale polychrome. Le recto montre quatre enfants dans une pièce au centre de laquelle se trouve une grande cage à oiseaux. Deux des enfants s'occupent de l'animal. Cette représentation comporte également de nombreux accents dorés, y compris le fond moucheté d'or. Le panneau au verso est un peu plus sobrement doré ; le paysage avec la rivière et les maisons est ici mis en valeur par ses couleurs.
Si la pièce ne portait pas en bas la marque en forme de croix à roue dorée du clan Shimazu, qui fournissait les daimyōs de Satsuma, on pourrait facilement la confondre avec un produit du célèbre atelier de Kinkōzan Sōbei à Kyōto, en termes de style et de finesse d'exécution. Le timbre carré en or sur fond rouge imite également l'aspect de certains timbres de Kinkōzan, mais porte un texte différent, dont seule la partie droite peut malheureusement être déchiffrée comme "Grand Japon". Des vestiges de chiffres européens à l'encre sont encore visibles sous le timbre, peut-être un ancien numéro d'inventaire.
Brûleur d'encens Satsuma
Japon
Période Meiji, 1868-1912
Hauteur sans couvercle environ 5 cm
Marque de Sekizan
Bouton du couvercle manquant
Petit koro (brûleur d'encens) carré avec couvercle rond et décorations florales et géométriques appliquées avec parcimonie. Deux protomes en forme de têtes de shishi.
Cette pièce se distingue stylistiquement des exemples richement décorés, qui étaient principalement destinés à l'exportation vers l'Occident, et démontre l'approche japonaise de l'esthétique avec une utilisation délibérée du vide. Elle porte la marque de Sekizan, qui a laissé d'excellentes pièces dans ce style.
Assiette Satsuma avec la représentation de Bijin
Japon
Période Meiji à Taishō, 1868-1926
Diamètre 22,2 cm
Cartouche d'inscription dans le champ supérieur de l'image
Deux timbres au verso (marque de presse et en or)
Tasse avec soucoupe
Japon
Période Meiji, 1868-1912
Porcelaine peinte en couleurs
Diamètre de la soucoupe 19 cm, hauteur de la tasse environ 6 cm
Sur le fond, marque en forme d'éventail "Chindozo" ("fabriqué par Chindo")
Tasse et soucoupe de forme européenne, en porcelaine à paroi fine, remplies de figures dans le style Satsuma, le fond peu visible étant doré.
Chindo était un producteur réputé de porcelaine dite de Yokohama, une porcelaine d'exportation nommée d'après le port d'exportation. D'un point de vue stylistique, les pièces se caractérisent par leur éclectisme, la porcelaine d'Arita et, comme ici, les céramiques de Satsuma servant de modèles.
Lot mixte : 6 objets asiatiques
1 tête de Bouddha, Thaïlande, bronze, hauteur 10 cm & hauteur totale 14,5 cm
1 divinité assise, bronze, hauteur 8,5 cm
1 Bouddha, hauteur 7 cm
3 netsuke, hauteur 3,5-4 cm
Paire de vases cloisonnés
Japon
Période Meiji, 1868-1912
Hauteur 35 cm chacun
Bosses
Magnifique paire de vases, chacun représentant un samouraï dans un panneau. L'un des guerriers en pleine chevauchée est à peine capable de dompter son cheval et semble sur le point de tomber, l'autre est à pied, magnifiquement armé, devant une bannière. Au revers de chaque panneau se trouve un autre panneau avec des pivoines, le reste de la surface étant décoré de fleurs et d'oiseaux ornementaux.
L'intérieur est émaillé en bleu clair, la glaçure étant irrégulière et non opaque en raison de la taille particulière des vases. La production d'œuvres cloisonnées aussi grandes représentait un tour de force technologique, comme en témoignent les défauts de glaçure à l'intérieur et les formes générales quelque peu déformées. Les défauts de glaçure à l'intérieur et les formes générales quelque peu déformées en témoignent.
Le fait que les représentations soient néanmoins exécutées de manière impeccable témoigne de la grande habileté technologique des artistes.
À l'époque où ces vases ont été créés, le gouvernement Meiji venait de remplacer les guerriers samouraïs par une armée plus contemporaine. Les représentations reflètent donc également une certaine mélancolie, ne serait-ce que pour l'exportation.
Quelques barres d'argent sont manquantes, mais l'émail n'a pas subi de dommages importants.
Vase cloisonné
Japon
Période Meiji, 1868-1912
Hauteur 14 cm
Vase cloisonné à longues nervures avec des fleurs et des bosses ornementales en argile sur un fond à motifs en spirale.
Paire de vases cloisonnés
Japon
Période Meiji, 1868-1912
Hauteur 15 cm chacun
Bord inférieur légèrement ébréché
Paire de vases finement ouvragés, ornés de fleurs, derrière lesquelles on aperçoit des hérons en vol. Ces vases montrent clairement l'importance que les pièces japonaises exposées aux expositions universelles de Vienne et de Paris ont eue sur le développement de l'Art nouveau européen.
Vase cloisonné
Japon
Période Meiji, 1868-1912
Hauteur 9,5 cm
Ce petit vase ovale à épaulement, particulièrement bien travaillé, représente plusieurs grues de Mandchourie debout et en vol, entourées d'arbustes en fleurs.
Le vase montre un instantané idyllique peu avant que les grues de Mandchourie ne disparaissent en grande partie du Japon en raison de la libéralisation de la chasse aux oiseaux pour les gens ordinaires. Seule une protection stricte au début du XXe siècle a permis à la population de se reconstituer.
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