Null 1962 Ferrari 250 GT Berlinetta SWB 
No reserve


Titre de circulation suédo…
Description

1962 Ferrari 250 GT Berlinetta SWB No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 3169 GT Moteur n° 3169 GT (numéro interne 1006 E) • Exposée au Salon de New York 1962 sur le stand Pininfarina • Certification Ferrari Classiche • Coloris, moteur, transmission et carrosserie d'origine • Restauration de haute qualité par Quality Cars • Couleur originale unique pour un SWB "Blu Tigullio" • Sans réserve Cette berlinette Ferrari 250 GT châssis court est une version "Lusso" (luxe) produite au cours de l'année 1962. La commande est passée le 27 octobre 1961 par l'importateur Ferrari aux États-Unis, Luigi Chinetti, pour son client M. Norman Blank qui demeure à Pasadena, dans les faubourgs de Los Angeles. Celui-ci demande une teinte spécifique, "Blu Tigullio" (code 16639), agrémentée d'une sellerie en cuir Connolly rouge, code VM 3171, et de sièges standard "California". Une fois terminée, la voiture est envoyée chez Chinetti pour être d'abord exposée sur le stand Pininfarina du New York International Auto Show, du 21 au 29 avril 1962. A l'issue du Salon, pour une raison inconnue, M. Norman Blank ne prend pas livraison de la Ferrari qui est vendue à un autre acheteur, le Dr Anderson, de Jacksonville en Floride, qui est tombé sous le charme lors de l'exposition. Toutefois, considérant que la peinture n'est pas à la hauteur de ses exigences, il la fait repeindre et la garde jusqu'en 1979. Quand il la cède à M. Walter Hawkins Jr, demeurant lui aussi à Jacksonville, le compteur affiche près de 100 000 miles (160 000 km). M. Hawkins l'immatricule FL 32201 et la fait repeindre en rouge avant de s'en séparer au profit d'un M. Harald Javetz, de Savannah, en Géorgie (USA). La peinture est à nouveau refaite, toujours en rouge, et le moteur est restauré avant que la voiture ne soit cédée en 1987 à un négociant automobile, Ron Spangler, de Prancing Horse Farm dans le Maryland. A cette époque, le compteur affiche 30 000 miles (48 000 km), ce que le propriétaire explique par une remise à zéro lors du passage du chiffre 100 000, ou après la réfection du moteur. Cette berlinette Ferrari reste chez Prancing Horse Farm jusqu'en 1989/1990, quand elle est achetée par le grand collectionneur suisse Peter Heuberger qui l'importe dans son pays. Il la confie à Oldtimer Reparatur, à Toffen, où elle bénéficie d'une remise en état complète (mécanique, transmission, châssis, système électrique et carrosserie), avec des spécifications semi "competizione" et une rampe de six carburateurs Weber 38DCN. Des documents FIA sont également délivrés à cette époque. En 1993/1994 Peter Heuberger envoie la voiture à l'atelier Brandoli Egidio (à côté de Modène), réputé pour sa très bonne connaissance des Ferrari et l'excellence de son travail. Elle fait l'objet d'une nouvelle restauration, avec à nouveau une peinture rouge, et reçoit à cette occasion une sellerie beige et des sièges type compétition fournis par Luppi Ermanno & Romano, de Modène, entreprise connue pour la qualité de ses aménagements intérieurs. Parallèlement, le moteur et la boîte de vitesses sont refaits au Letzi Garage Robert Fehlmann, d'Altendorf, en Suisse. Entre les mains de Peter Heuberger, cette voiture prend part à divers évènements comme le Grand Prix de Montreux, le Tour de France Automobile ou le "50 Anni Ferrari" qui célèbre en 1997 les 50 ans de la marque, à Maranello. En 1998/1999 il cède la voiture au collectionneur suisse bien connu Carlo Vögele, qui la fait immatriculer en Angleterre sous le numéro HSL 685. Il ne la garde que peu de temps et la vend à un autre amateur suisse, Engelbert Stieger, qui à son tour la cède en mars 2000 à M. Klaus Troche, basé à Lauf-an-der-Pegnitz, près de Nuremberg (Allemagne). Il la fait immatriculer LAU-KT 2H et engage des dépenses considérables pour rendre à la voiture sa configuration d'origine et ainsi respecter ses spécifications particulièrement uniques, comme en témoigne un épais dossier de factures des entreprises intervenues dans cette restauration. En 2019, à l’occasion d’une sortie touristique, il est victime d'un accident dû à une attaque cardiaque. Il succombe quelques jours plus tard à l'hôpital et son fils Franck Troche hérite de la Ferrari, endommagée à l'avant. Il l'envoie près de Padoue, en Italie, chez Carrozzeria Quality Cars pour une remise en état complète dans sa combinaison de teintes d'origine et pour répondre aux exigences de Ferrari Classiche en matière d'authenticité. L'inspection permet de confirmer que cette voiture comporte encore ses principaux composants d'origine tels que moteur, transmission, châssis et carrosserie. C'est pendant les travaux chez Carrozzeria Quality Cars que l'actuel propriétaire en fait l'acquisition. A la suite de la restauration, elle est présentée, aux côtés de la California #1057 de la vente, au Concours d’Elegance Cavallino Cla

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1962 Ferrari 250 GT Berlinetta SWB No reserve Titre de circulation suédois Châssis n° 3169 GT Moteur n° 3169 GT (numéro interne 1006 E) • Exposée au Salon de New York 1962 sur le stand Pininfarina • Certification Ferrari Classiche • Coloris, moteur, transmission et carrosserie d'origine • Restauration de haute qualité par Quality Cars • Couleur originale unique pour un SWB "Blu Tigullio" • Sans réserve Cette berlinette Ferrari 250 GT châssis court est une version "Lusso" (luxe) produite au cours de l'année 1962. La commande est passée le 27 octobre 1961 par l'importateur Ferrari aux États-Unis, Luigi Chinetti, pour son client M. Norman Blank qui demeure à Pasadena, dans les faubourgs de Los Angeles. Celui-ci demande une teinte spécifique, "Blu Tigullio" (code 16639), agrémentée d'une sellerie en cuir Connolly rouge, code VM 3171, et de sièges standard "California". Une fois terminée, la voiture est envoyée chez Chinetti pour être d'abord exposée sur le stand Pininfarina du New York International Auto Show, du 21 au 29 avril 1962. A l'issue du Salon, pour une raison inconnue, M. Norman Blank ne prend pas livraison de la Ferrari qui est vendue à un autre acheteur, le Dr Anderson, de Jacksonville en Floride, qui est tombé sous le charme lors de l'exposition. Toutefois, considérant que la peinture n'est pas à la hauteur de ses exigences, il la fait repeindre et la garde jusqu'en 1979. Quand il la cède à M. Walter Hawkins Jr, demeurant lui aussi à Jacksonville, le compteur affiche près de 100 000 miles (160 000 km). M. Hawkins l'immatricule FL 32201 et la fait repeindre en rouge avant de s'en séparer au profit d'un M. Harald Javetz, de Savannah, en Géorgie (USA). La peinture est à nouveau refaite, toujours en rouge, et le moteur est restauré avant que la voiture ne soit cédée en 1987 à un négociant automobile, Ron Spangler, de Prancing Horse Farm dans le Maryland. A cette époque, le compteur affiche 30 000 miles (48 000 km), ce que le propriétaire explique par une remise à zéro lors du passage du chiffre 100 000, ou après la réfection du moteur. Cette berlinette Ferrari reste chez Prancing Horse Farm jusqu'en 1989/1990, quand elle est achetée par le grand collectionneur suisse Peter Heuberger qui l'importe dans son pays. Il la confie à Oldtimer Reparatur, à Toffen, où elle bénéficie d'une remise en état complète (mécanique, transmission, châssis, système électrique et carrosserie), avec des spécifications semi "competizione" et une rampe de six carburateurs Weber 38DCN. Des documents FIA sont également délivrés à cette époque. En 1993/1994 Peter Heuberger envoie la voiture à l'atelier Brandoli Egidio (à côté de Modène), réputé pour sa très bonne connaissance des Ferrari et l'excellence de son travail. Elle fait l'objet d'une nouvelle restauration, avec à nouveau une peinture rouge, et reçoit à cette occasion une sellerie beige et des sièges type compétition fournis par Luppi Ermanno & Romano, de Modène, entreprise connue pour la qualité de ses aménagements intérieurs. Parallèlement, le moteur et la boîte de vitesses sont refaits au Letzi Garage Robert Fehlmann, d'Altendorf, en Suisse. Entre les mains de Peter Heuberger, cette voiture prend part à divers évènements comme le Grand Prix de Montreux, le Tour de France Automobile ou le "50 Anni Ferrari" qui célèbre en 1997 les 50 ans de la marque, à Maranello. En 1998/1999 il cède la voiture au collectionneur suisse bien connu Carlo Vögele, qui la fait immatriculer en Angleterre sous le numéro HSL 685. Il ne la garde que peu de temps et la vend à un autre amateur suisse, Engelbert Stieger, qui à son tour la cède en mars 2000 à M. Klaus Troche, basé à Lauf-an-der-Pegnitz, près de Nuremberg (Allemagne). Il la fait immatriculer LAU-KT 2H et engage des dépenses considérables pour rendre à la voiture sa configuration d'origine et ainsi respecter ses spécifications particulièrement uniques, comme en témoigne un épais dossier de factures des entreprises intervenues dans cette restauration. En 2019, à l’occasion d’une sortie touristique, il est victime d'un accident dû à une attaque cardiaque. Il succombe quelques jours plus tard à l'hôpital et son fils Franck Troche hérite de la Ferrari, endommagée à l'avant. Il l'envoie près de Padoue, en Italie, chez Carrozzeria Quality Cars pour une remise en état complète dans sa combinaison de teintes d'origine et pour répondre aux exigences de Ferrari Classiche en matière d'authenticité. L'inspection permet de confirmer que cette voiture comporte encore ses principaux composants d'origine tels que moteur, transmission, châssis et carrosserie. C'est pendant les travaux chez Carrozzeria Quality Cars que l'actuel propriétaire en fait l'acquisition. A la suite de la restauration, elle est présentée, aux côtés de la California #1057 de la vente, au Concours d’Elegance Cavallino Cla

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